Le rôle de l’Allemagne dans le conflit syrien

Dr Salem El-Hamid, président de la Deutsch-Syrische Gesellschaft (DSG)*

hd. L’article suivant provient d’une intervention tenue par M. Salem El-Hamid en automne 2016 dans le cadre d’une conférence internationale sur la Syrie, à Bad Sooden-Allendorf. Les développements récents (changement de gouvernement aux États-Unis) ne sont pas encore pris en compte. Néanmoins, le texte représente une analyse importante contribuant à obtenir une idée plus claire du rôle de l’Allemagne dans le conflit syrien. C’est d’autant plus important que l’Allemagne réclame le leadership en Europe pour y obtenir le rôle joué jusqu’à présent par la politique états-unienne. En vue des négociations relancées à Genève, le texte est d’une grande actualité.

«Au public allemand, on explique l’attitude et l’engagement de l’Allemagne comme étant la défense des droits de l’Homme, l’installation de la démocratie et la lutte contre des dictateurs tuant leur propre peuple. Au fond, c’étaient des paroles imaginées pour être soumises au citoyen lambda n’ayant pas ou peu de connaissances détaillées des particularités du conflit. Les médias de masse dirigés par l’État assument cette tâche.»

Peu après le début du conflit en Syrie, tout observateur put se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’un soulèvement populaire mais d’une guerre par procuration, une dite «proxy war». Il n’était pas non plus difficile de reconnaître les forces impliquées dans ce conflit meurtrier.
Toutefois, il y a deux États qui participent également à ce triste concert; leur rôle n’est cependant guère discuté publiquement. Ce sont Israël et l’Allemagne. Les deux sont de proches alliés des États-Unis. Israël agit dans son propre intérêt poursuivant un plan très clair tandis que l’Allemagne se soumet à la volonté de la politique américaine en agissant de manière désintéressée, parfois même à l’encontre de ses propres intérêts, afin de prouver sa fidélité à l’alliance. Dans cette contribution, nous allons analyser en détail le rôle de l’Allemagne.
Dans les guerres et les conflits déclenchés par les États-Unis, certains pays doivent assumer les travaux de nettoyage. Un des États principaux est l’Allemagne.
En assumant cette tâche, la politique allemande tente de faire croire qu’elle le fait librement et de manière autonome. Elle présente ses activités comme étant humanitaires ou comme aide au développement prétendant aider la population civile de ces pays. L’histoire de la construction d’écoles pour filles en Afghanistan est entre-temps largement connue.
Dans le cadre du conflit syrien, l’Allemagne ne s’est pourtant pas montré «humanitaire» comme d’habitude, mais dès le début de plus en plus fortement impliquée dans toutes les actions déstabilisantes contre l’État syrien.

Quelles ont été les activités détaillées de l’Allemagne ?

L’Allemagne a participé à la création des prétendus «amis de la Syrie». C’est un regroupement de nombreux États occidentaux et arabes sous la direction des États-Unis ayant comme seul but le renversement du gouvernement syrien de Bachar al-Assad. Ces pays ont des conceptions et agendas diverses notamment en ce qui concerne le développement futur de la Syrie après le renversement du gouvernement. Jusqu’à récemment, on a tenté de camoufler ou d’ignorer ces dissensions et ces conflits d’intérêts. Cependant, on assiste actuellement à de sérieuses divergences entre les acteurs individuels de cette «alliance» artificielle.
Dans le cadre de ses activités en tant que membre des «amis de la Syrie», l’Allemagne a contribué de manière importante à déstabiliser l’État syrien et à apporter un soutien massif aux rebelles.

A) Mesures de déstabilisation contre l’État syrien. Voici quelques sanctions et restrictions concernant les domaines suivants:

  • pétrole brut et produits pétroliers y compris le kérosène
  • équipements pour l’industrie pétrolière et gazière
  • construction de centrales électriques
  • équipements pour Internet/télécommunication
  • transactions financières et services financiers de la banque centrale syrienne
  • contrôle du fret
  • vols de la compagnie aérienne syrienne

B) Soutien à l’opposition:

  • soutien logistique
  • soutien militaire
  • soutien médiatique

Soutien logistique:

Le ministre allemand des Affaires étrangères de l’époque M. Westerwelle était l’un des chefs de file de l’organisation et de la réalisation des prétendus «amis de la Syrie», s’appelant actuellement «groupe de contact sur la Syrie» ayant comme but principal de renverser le gouvernement syrien. N’étant pas capable de réaliser militairement son plan comme en Libye, on décida d’une série de mesures afin d’atteindre le même but.
Rappelons-nous qu’à l’époque Westerwelle était sous pression suite à une campagne médiatique artificiellement gonflée, à cause de sa soi-disant «erreur» lors de la résolution sur la Libye du Conseil de sécurité de l’ONU. On lui reprocha d’avoir affaibli l’alliance occidentale par son abstention au vote. Par conséquent, dans la politique face à la Syrie, il voulut montrer de la détermination et de la fidélité à l’alliance et manifester de la fermeté face à l’État syrien. Il voulait compenser son «pêché». Évidemment, Guido Westerwelle n’a pas pris seul ces décisions, ni de manière autonome, mais en accord avec Madame Merkel !
Suite à leur soutien verbal ostentatoire de l’opposition syrienne, les politiciens allemands et leurs grands médias, ont donné une importante impulsion à cette opposition, mais également aux forces radicales en Allemagne. Ceux-ci purent circuler librement en Allemagne, récolter des dons pour les rebelles, aller combattre en Syrie et rentrer au pays sans être poursuivis. Ils se sentaient soutenus par le gouvernement allemand. Ils pensaient qu’ils allaient former un front commun avec le gouvernement allemand face à un ennemi, un dictateur qu’il fallait éliminer.
Jusqu’à la fin 2013, les Américains et leurs alliés occidentaux, les «amis de la Syrie» avaient le dessus dans le conflit en Syrie. L’opposition espérait toujours que les Américains allaient intervenir et renverser le gouvernement syrien. On voulait provoquer une prétendue «intervention humanitaire», mais cet espoir fut déçu comme l’a montré l’évolution ultérieure.

Soutien médiatique:

Au public allemand, on explique l’attitude et l’engagement de l’Allemagne comme étant la défense des droits de l’Homme, l’installation de la démocratie et la lutte contre des dictateurs tuant leur propre peuple. Au fond, c’étaient des paroles imaginées pour être soumises au citoyen lambda n’ayant pas ou peu de connaissances détaillées des particularités du conflit. Les médias de masse dirigés par l’État assument cette tâche.
En tant que personne concernée ayant étudié intensément le conflit syrien, je suis quotidiennement pendant plusieurs heures, les informations, les reportages et les forums de discussion des différentes agences de presse internationales en langues anglaise, arabe et allemande. Les informations sont tellement déroutantes et contradictoires, qu’aucune personne normalement informée ne peut se faire une idée précise et se former une opinion objective.
Étant donné que je connais bien la situation sur le terrain et dispose d’informations exactes et directes concernant certains détails par des parents, des amis et des connaissances en Syrie, j’essaie de me faire une idée aussi claire que possible de la situation pour me faire ma propre opinion avec cette multitude d’informations divergentes.
En regardant les reportages des médias, j’ai observé les particularités suivantes:

  • Il est intéressant de voir que les forces radicales de l’opposition s’expriment différemment dans les médias occidentaux que dans les médias arabes à propos de ce qui est entièrement tu et camouflé ici. Dans les médias arabes, les récits sont souvent présentés dans un langage drastique et difficilement supportable pour le goût occidental.
  • Depuis le début des événements en Syrie, je constate que les informations transmises par la plus grande majorité des grands médias allemands coïncident avec celles des chaînes comme al-Jazira, al-Arabia ou les chaînes occidentales comme la BBC ou France 24. Ce sont les chaînes elles-mêmes impliquées dans la guerre syrienne de manière active et partiale. Ces chaînes obtiennent leurs informations exclusivement de l’opposition et de diverses sources obscures comme des «témoignages oculaires», des activistes, «l’observatoire des droits de l’homme» sis à Londres et ainsi de suite. Heureusement, il y a eu quelques reportages objectifs de médias indépendants.
  • Frappants sont les coïncidences entre les reportages sur de prétendues atrocités particulières et des massacres et certains événements importants telles des réunions de l’ONU ou des négociations pour la paix ou d’autres occasions similaires.
  • De nombreux journalistes allemands entrent illégalement en Syrie par la frontière turque pour pouvoir parler des «mythes» des rebelles et des prétendues cruautés du gouvernement syrien (cf. Marcel Mettelsiefen «Heimlich in Homs» [«Secrètement à Homs»]). De tels reporters reçoivent même des prix pour leurs articles en grande partie polémiques et unilatéraux.
  • Pour moi c’était paradoxal et difficile à comprendre que des politiciens libéraux, voire de gauche, et leurs médias présentent la guerre en Syrie comme une insurrection populaire, appellent les forces religieuses, salafistes et radicales «combattants pour la liberté» se solidarisent avec ceux-ci et combattent le gouvernement séculaire plus ou moins orienté vers l’Occident.
  • Il est difficile à comprendre que le gouvernement allemand prenne une telle position dans une telle sale guerre. En outre, il est difficile de supporter que les médias de service public tels ARD, ZDF, Deutschlandfunk, WDR, NDR et presque toutes les autres chaînes participent de manière si docile à une telle campagne de désinformation et de propagande de guerre.

Même après cinq ans de guerre et de destruction en Syrie, les politiciens et les grands médias racontent consciemment ou inconsciemment toujours les mêmes mensonges et histoires. Ils continuent de parler de «révolution» et de «rebelles modérés» et tentent de transmettre au public une image faussée du conflit syrien. Ils n’ont, semble-t-il, toujours pas compris ou voulu comprendre qu’en continuant cette politique, l’Allemagne sera elle-même entraînée dans le chaos syrien.
Un grand nombre de médias et de politiciens parlent maintenant de l’échec de l’Occident dans le conflit syrien en pensant qu’une intervention occidentale précoce aurait depuis longtemps pu renverser le gouvernement syrien et donc empêché le développement actuel. Une opinion erronée comme le développement actuel le démontre.
Malgré toutes les tentatives de camouflage et de désinformation, une enquête a montré que seulement 13% de la population allemande soutiennent une intervention de l’Occident en Syrie.
Le développement du conflit syrien a montré que les nombreux soi-disant «experts de la Syrie», les conseillers gouvernementaux et les grands médias allemands dans leurs rapports, articles et commentaires ont – au cours des cinq dernières années – présenté presque systématiquement que des contenus irréalistes et insensés. C’est pourquoi il convient de relire ces écrits. Vous constaterez qu’aucune de leurs analyses et pronostics ne s’est réalisée et que tout ce qu’ils ont écrit jusqu’à présent relève d’idées reçues et d’illusions. Malheureusement, la plupart entre eux insistent sur leurs erreurs et continuent leur propagande.

Rebelles modérés

Ce terme est trompeur. Ceux qui l’ont inventé ne peuvent ou ne veulent pas la définir car, ils ne savent eux-mêmes pas qui sont ces groupes. Mais uniquement déjà les noms de telles organisations, leurs paroles ainsi que l’apparence et les visages de leurs représentants donnent au connaisseur immédiatement la réponse pour savoir qui sont ces personnes.
Bien que ces acteurs détestent et méprisent toutes les valeurs occidentales (démocratie, droits de l’Homme, droits des femmes, liberté de la presse, mariages homosexuels, État laïque, etc.), nos médias et nos politiciens aiment à les appeler rebelles «modérés».
Voici un petit «choix» de ces nombreuses organisations:
•    Front al-Nusra (Jabhat Ahrar al Cham)
•    Armée syrienne libre (ASL)
•    Brigades Farouq
•    Front islamique
•    Khorasan
•    Liwa al Islam
•    Liwa al Tawhid
•    Liwa al Umma
•    Liwa al Hak
•    Suqur al Cham
•    Groupe Khaled iben al walid
•    Front syrien islamique
•    Front islamique de libération syrien

Accueil des réfugiés/tâches humanitaires

Lorsque le plan occidental pour la Syrie s’est trouvé devant un fiasco total, l’Allemagne a dû réassumer son rôle traditionnel d’«assistant humanitaire» et s’est fortement engagé dans l’accueil des réfugiés.

Politique migratoire

Le gouvernement fédéral profite, à son avantage, de la grande solidarité de la population allemande. Pour chaque tsunami ou autres catastrophes environnementales, les Allemands déboursent des sommes énormes et s’engagent avec tous les moyens dont ils disposent afin d’aider leurs semblables. C’est pourquoi il n’y a nulle part autant d’organisations humanitaires qu’en Allemagne. Ce magnifique dévouement moral est à mon avis instrumentalisé, voire abusé, par la politique et les médias pour imposer leur propre politique des réfugiés. On a parlé de «culture de bienvenue». Voici quelques-uns des nombreux exemples:
En septembre 2015, certains journalistes rapportèrent fièrement que les migrants préféraient maintenant venir en Allemagne que de faire le pèlerinage à la Mecque en Arabie saoudite.
Un politicien a même fait entrer clandestinement un réfugié en Allemagne (Diether Dehm, Linke-MdB).
La politicienne des Verts Kathrin Göring-Eckardt est allée en Grèce (naturellement en compagnie de journalistes) pour sauver (!) un réfugié et pour le prendre en charge. Si elle pouvait décider, elle distribuerait peut-être la nationalité allemande à tous les migrants.
La politique migratoire a développé sa propre dynamique. De nombreux acteurs avec des vues et motivations très diverses y participent. Tous affirment vouloir aider les réfugiés, mais chacun d’entre eux a ses propres intérêts.

Qui soutient la politique migratoire du gouvernement allemand ?

  • des militants politiques
  • des syndicats
  • des organisations patronales
  • des églises
  • des individus bienveillants et prêts à aider
  • des fondations, des ONG, etc.
  • des profiteurs
  • des médias

On peut analyser de manière exhaustive le rôle que joue chacun des groupes mentionnés ci-dessus. On constatera que chacun n’agit que pour son propre intérêt.
On ne se rend pas suffisamment compte qu’une telle hypocrisie se solde par davantage de tensions et d’irritations dans la société.

Les États-Unis et leur atout kurde

Depuis le début du conflit syrien, les kurdes se trouvaient, à leur grande majorité, du côté du gouvernement syrien qui, à son tour, les finançait et les armait en vue de leur combat contre les forces radicales. Il y avait une forte coopération entre eux puisque les deux parties se battaient contre la Turquie d’Erdogan. Le gouvernement syrien leur confia le contrôle sur les territoires syriens du Nord, leur offrant ainsi la possibilité d’y vivre sous une forme d’«autonomie» et de contrôler eux-mêmes cette partie.
Au cours de la guerre syrienne, les Américains ont fait, avec de grands efforts, plusieurs tentatives de trouver des alliés qu’ils pourraient placer au pouvoir après la chute souhaitée du gouvernement syrien. Fin 2013, ils réalisèrent qu’ils ne trouveraient pas de forces alliées dignes de confiance.
La méfiance règne entre les innombrables groupements de combat, mais notamment aussi face aux Américains (cf. interview d’Obama sur al-Arabia en 2015). Finalement, les Américains n’avaient pas d’autre choix que de jouer la carte kurde.
A mon avis, cette carte kurde ne fonctionnera pas à la longue. Toutes les puissances régionales (Turquie, Iran, Irak et Syrie) combattront de toutes leurs forces l’avènement d’un État kurde en Syrie. La résistance la plus prévisible sera celle de la Turquie, pays membre de l’OTAN car la question kurde est décisive pour la survie de la Turquie/Erdogan.

La situation actuelle

Suite à l’intervention directe de la Russie et les transformations réalisées en Turquie après la tentative du coup d’État, la situation a fondamentalement changé. Alep est actuellement entièrement sous le contrôle du gouvernement syrien. Entretemps, la Russie décide des développements en Syrie.
Il semble que la Turquie a cessé d’être membre actif du dit «Groupe de contact syrien» (auparavant «amis de la Syrie»). Elle coopère plutôt avec les Russes et l’Iran en quête d’une solution en Syrie. Après le désistement turc, ce groupe est édenté et demeure incapable de contrôler les événements. Le membre principal de ce groupe sont les États-Unis.

La position des États-Unis

Les États-Unis
–    ont conclu un deal avec l’Iran (accord nucléaire),
–    ne disposent de plus aucun allié parmi les prétendus rebelles,
–    n’ont que les kurdes comme allié,
–    ne poursuivent pas d’intérêts économiques en Syrie,
–    ne sont pas prêts à sacrifier leurs soldats en Syrie, et
–    ne sont pas enclins à risquer une confrontation militaire directe avec la Russie sans qu’il y ait une raison de grande importance.
Les autres alliés, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Angleterre, la France et l’Allemagne ont des intérêts divergents et sont incapables d’influencer la situation sans le soutien des États-Unis.
A mon avis, il y a deux grands perdants dans ce conflit: d’une part ce sont les personnes perdant leur vie en Syrie et d’autre part c’est l’Allemagne risquant la déstabilisation suite aux problèmes migratoires.
Il est regrettable que le gouvernement fédéral ne cherche pas sérieusement une solution à ce conflit pour protéger l’Allemagne des lourdes conséquences. La politique allemande continue à s’enfoncer dans l’impasse en affirmant qu’elle fait partie de l’alliance occidentale. Elle continue à livrer sans restrictions des armes à l’Arabie saoudite et aux États du Golfe qui eux perpétuent cette guerre meurtrière.

Quelles sont, jusqu’à présent, les «mérites» de l’Allemagne ?

L’Allemagne
–    ne dispose pas de propre agenda,
–    ne poursuit pas de propres intérêts stratégiques, nationaux ou vitaux dans la région,
–    suit inconditionnellement la politique des États-Unis
–    est, jusqu’à présent, le plus grand perdant dans le conflit (réfugiés).

Quelles options positives restent-elles à l’Allemagne ?

L’Allemagne peut
–    endosser un rôle de médiateur,
–    stopper toutes livraisons d’armements à l’Arabie saoudite et au Qatar,
–    exiger, avec les autres États de l’UE, des États-Unis de terminer la guerre,
–    jouer, après la fin de la guerre, un rôle important lors de la reconstruction de la Syrie.
Si le conflit progresse, l’Europe et notamment l’Allemagne, seront déstabilisées à moyen terme.
Il faut se demander très sérieusement quels parents allemands désirent voir leurs propres enfants partir dans cette sale guerre syrienne pour y perdre leur vie – une idée inconcevable.

Remarque finale

Actuellement, il semble que les États-Unis n’ont, pour diverses raisons, pas l’intérêt de terminer prochainement cette guerre.
Je suis persuadé que finalement la politique des États-Unis échouera dans ce conflit. Les tensions continueront à s’aggraver dans la région avec le risque d’une guerre régionale.
Il est évident que plus ce conflit durera, plus les risques pour l’Allemagne seront élevés. L’Allemagne, l’élève modèle des États-Unis, sera un des plus grands perdants.

(Traduction Horizons et débats)

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