Mort d’un journaliste palestinien blessé par des tirs israéliens à Gaza

Avec AFP

Des journalistes palestiniens protestent le 8 avril 2018 dans la bande de Gaza, contre le meurtre de leur collègue Yasser Murtaja (illustration)

La famille d’un journaliste palestinien blessé par des tirs israéliens lors de manifestations dans la bande de Gaza, a fait savoir ce 25 avril qu’il était décédé. Les autorités israéliennes n’ont pour l’heure fait aucune déclaration.

Un journaliste palestinien blessé par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations dans la bande de Gaza, a succombé, selon des informations confiées le 25 avril par sa famille et les autorités locales.

Ahmed Abou Hussein, 25 ans, atteint par balle le 13 avril, est le deuxième journaliste palestinien ayant perdu la vie à cause de tirs israéliens, depuis le début d’un vaste mouvement de protestation appelé «La marche du retour», le 30 mars. L’hôpital israélien vers lequel il avait été transféré a confirmé son décès sans plus de précision.

La famille a été informée de sa mort par les services palestiniens coordonnant les affaires civiles et humanitaires avec les autorités israéliennes, et prépare le retour de sa dépouille pour ses funérailles, selon des déclarations de son frère Diaa à l’AFP. Ahmed Abou Hussein travaillait pour la station palestinienne Radio Shaab et comme photographe pour un autre organe de presse. Quant aux autorités israéliennes, elles n’ont pour l’heure pas réagi.

Sa mort porte à 41 le nombre de Palestiniens tués par des tirs israéliens dans la bande de Gaza depuis le 30 mars, la grande majorité par des tirs de soldats postés sur la barrière de sécurité entre Israël et le territoire.

Des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza se rassemblent depuis cette date près de la frontière pour revendiquer le droit des Palestiniens de retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu’ils ont fuies à la création d’Israël en 1948. Le mouvement, prévu pour durer jusqu’à mi-mai, dénonce aussi le blocus imposé à Gaza pour contenir le mouvement islamiste Hamas, qui dirige le territoire et auquel Israël a livré trois guerres depuis 2008.

L’armée israélienne dit ne tirer que si c’est nécessaire, selon de strictes règles d’engagement et pour protéger la barrière de sécurité, les soldats et la population israélienne.

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