Les 8 et 9 juillet derniers, la Pologne a accueilli le sommet bisannuel de l’OTAN.
A la lecture des déclarations officielles de cette organisation belliciste, on apprend que :
« Les activités et les politiques récentes de la Russie ont diminué la stabilité et la sécurité, accru l’imprévisibilité, et modifié l’environnement de sécurité. Alors que l’OTAN respecte ses engagements internationaux, la Russie a violé les valeurs, les principes et les engagements sur lesquels repose la relation OTAN‑Russie »
« elle a rompu la confiance au cœur de notre coopération, et elle a remis en cause les principes fondamentaux de l’architecture de sécurité tant mondiale qu’euro‑atlantique. Les décisions que nous avons prises, y compris ici à notre sommet, sont pleinement compatibles avec nos engagements internationaux, et elles ne sauraient en conséquence être considérées par quiconque comme étant en contradiction avec l’Acte fondateur OTAN‑Russie. »
En bref, pour le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, qui a pris ses fonctions en octobre 2014, la Russie est responsable de toutes les plaies qui s’abattent sur notre pauvre planète à bout de souffle.
Nous vous proposons donc de faire la part des choses par la lecture de ces quatre articles, dont l’un d’eux datent déjà, mais qui ont tout de même gardé toute leur actualité et leur clairvoyance.
Ainsi, si nous devions résumer les raisons de l’immense agressivité de cette organisation terroriste (je pense que le mot n’est malheureusement plus trop fort), nous le ferions en rappelant cet état des lieux:
- les États-Unis sont confrontés à une crise identitaire et financière sans précédent
- ils perdent leur hégémonie (gendarmes du monde) qui est de plus en plus remise en question
- malgré tous les efforts pour affaiblir la Russie, celle-ci s’est formidablement remise de la chute de l’Union Soviétique et son Président, Vladimir Poutine, jouit d’une cote de popularité qui fait rêver l’ensemble des dirigeants des pays occidentaux vassalisés
- la raison la plus flagrante, c’est la volonté de cette Fédération d’enclencher une dé-dollarisation des échanges économiques internationaux (par exemple, lorsque la France veut acheter du pétrole ou d’autres matières premières, elle doit auparavant acheter des dollars pour payer ce pétrole).
- et enfin, son corollaire, l’instauration d’une coopération internationale avec des pays très prometteurs (BRICS: Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) concurrençant l’Europe et bientôt le TTIP. On voit ainsi se mettre en place une banque centrale parallèle au FMI et à la Banque Mondiale :AIIB – Asian Infrastructure Investment Bank.
Les Russes bernés par l’OTAN
Pour comprendre la politique de Vladimir Poutine en Crimée, il faut se rappeler que, depuis 1990, les Occidentaux ont plusieurs fois élargi l’Otan à l’est de l’Europe, trahissant leur parole donnée.
La Russie se défend pour la première fois depuis sa défaite dans la guerre froide, pour la première fois depuis la réunification de l’Allemagne sous le parapluie de l’Otan, et pour la première fois après un quart de siècle de trahisons de la part de l’Occident.
Voilà déjà dix ans que l’Otan est implantée à la frontière russe, dans les Etats baltes. En séparant la Crimée de l’Ukraine, la Russie entend aujourd’hui empêcher que sa flotte de la mer Noire se retrouve bientôt en zone Otan. Sérieusement, comment s’en étonner ?
C’est bien autre chose qui avait été promis, juré la main sur le cœur en 1990. Le 9 février, James Baker, le secrétaire d’Etat américain [de George Bush], avait assuré au réformateur [de l’Union soviétique] Mikhaïl Gorbatchev dans la salle Catherine II, haut lieu historique du Kremlin, que l’alliance occidentale n’étendrait “pas d’un pouce” son influence vers l’Est si Moscou acceptait que l’Allemagne réunifiée entre dans l’Otan.
Le lendemain, 10 février, Hans-Dietrich Genscher, le ministre des Affaires étrangères allemand, refit cette promesse à Edouard Chevardnadze, son homologue russe, comme l’a confirmé par la suite une note confidentielle du gouvernement allemand : “Nous sommes conscients que l’appartenance d’une Allemagne unie à l’Otan soulève des questions complexes. Mais une chose est sûre pour nous : l’Otan ne s’étendra pas à l’Est.” Gorbatchev se souvient lui aussi que l’Otan était convenu de “ne pas s’étendre d’un pouce en direction de l’Est.” Il a seulement commis une grave erreur : il a fait confiance à l’Occident et n’a pas fait mettre par écrit cette parole donnée.Une menace directe pour la Russie
Les Polonais, les Tchèques et les Hongrois ont donc adhéré à l’Otan en 1999, la Bulgarie, la Roumanie, la
Slovaquie et les trois Etats baltes en 2004. Quatre ans plus tard, lors du sommet de l’Otan de Bucarest, ça a failli être le tour de l’Ukraine mais l’idée en est restée au stade de projet – Angela Merkel avait changé d’avis au dernier moment et appuyé sur la pédale de frein. Vladimir Poutine, qui était arrivé le dernier jour du sommet à Bucarest, avait mis en garde : “L’apparition d’un puissant bloc militaire à nos frontières sera considérée en Russie comme unemenace directe pour notre sécurité.”
Il ne faut pas oublier cela si on veut être honnête, pondéré dans son jugement et apte à comprendre la peur russe d’être encerclé. Poutine agit de façon rationnelle – il répond à la politique de puissance de l’Occident par une politique de puissance. Pour Angela Merkel, Poutine vit dans un autre monde. C’est vrai : le monde d’un homme trahi.
Il faut faire abstraction de la propagande entonnée dans les deux camps pour comprendre. Le virage à l’Ouest de l’Ukraine est l’avant-dernier chapitre de l’instauration d’un nouvel ordre européen après la chute de l’Union soviétique. Le dernier chapitre s’écrira en Biélorussie. Nuire à Poutine
En proposant à Kiev un accord d’association, l’Union européenne, a, dans sa bêtise stratégique, obligé l’Ukraine à choisir entre l’Ouest et la Russie – et l’a ainsi écartelée. Quand l’autocrate Ianoukovitch a fini par refuser de signer, il a été renversé et l’accord pour un changement de pouvoir à Kiev conclu avec la participation de la Russie n’a pas tenu vingt-quatre heures. La Russie s’est à nouveau sentie trahie, elle
a jugé que l’Ukraine était perdue et a mis la main sur la Crimée, que Khroutchev avait offerte à l’Ukraine en 1954, à l’époque soviétique.
Depuis, Kiev met ouvertement le cap sur l’Otan. Le parti de Ioulia Timochenko, au pouvoir, a annoncé son intention d’adhérer à l’Alliance atlantique, et Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan, déclare vouloir “intensifier le partenariat avec l’Ukraine”.
Les jeux sont faits, la question n’est plus que de savoir qui a l’air le plus défait. Et ce sont les Russes, car ils n’ont pas le sens de l’esthétique politique. Il est facile de les faire apparaître comme des brutes épaisses. Les Etats-Unis profitent de l’occasion pour se venger de la fuite à Moscou d’Edward Snowden et l’Otan, qui a bombardé la Serbie en violation du droit international et la Libye sur des bases juridiques douteuses, dénonce avec un pathos hypocrite l’occupation illégale de la Crimée.
Si l’Occident cherchait une solution juste, il aurait organisé un référendum sous contrôle international au lieu d’en laisser organiser un sous le contrôle des armes russes ; peut-être qu’une grande majorité se serait prononcée en faveur d’une plus grande autonomie au sein de l’Ukraine. Mais il ne s’agit pas ici du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il s’agit d’instaurer un nouvel ordre à l’Est et de nuire à Poutine.
Source: Hans-Ulrich Jörges, publié le 20/03/2014 par Courrier International
L’expansionnisme de l’Otan: histoire d’une promesse US non tenue
La Russie a raison d’affirmer que les Etats-Unis n’ont pas tenu leur promesse de ne pas étendre l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) vers l’Europe de l’est. Des documents dévoilent les particularités de cette histoire.
Lorsque les représentants occidentaux parlent de la menace que représente la Russie pour la stabilité européenne, ils ne prennent en considération ni les arguments ni la logique de Moscou, qui s’accroche à une interprétation différente, affirme l’observateur Joshua Shifrinson dans un article publié dans le journal Los Angeles Times.
Dans son étude de cette complexe histoire, M.Shifrinson ne peut pas s’empêcher de tomber dans le piège de la rhétorique purement occidentale. Admettre que la Russie entreprend uniquement des activités de caractère défensif? Voilà qui est trop difficile pour l’observateur! Cependant, il accorde une attention particulière à la position de Moscou.
L’étude des documents démontre au final que c’est la Russie qui avait raison. La chute du mur de Berlin, en novembre 1989, et les processus liés à la création de l’Allemagne unie ont soulevé la question importante de l’adhésion possible de cet Etat au bloc soviétique ou occidental. C’est ainsi que l’administration du président américain George Bush a décidé que l’Allemagne devrait faire partie de l’Otan.
Dès que la Russie insiste sur le fait que les Etats-Unis ont présenté des garanties que l’Otan ne s’étendrait pas vers l’est, l’Occident proteste. Selon l’observateur, les documents démontrent l’inverse et indiquent clairement que les autorités américaines avaient rapidement changé leur position.
L’administration américaine a entamé des discussions portant sur les délais nécessaires afin de faire comprendre aux pays de l’Europe de l’est que l’Otan était prête à les inviter. M.Shifrinson souligne que le mécontentement témoigné par Moscou lorsque l’Otan s’est mise à inviter ces pays dans les années 1990 n’a rien d’étonnant.
Source: Sputnik le 31.05.2016
Mikhaïl Gorbachev : « l’OTAN veut faire de la Guerre froide une guerre chaude »
Alors que l’OTAN a confirmé, durant son sommet du 8 et 9 juillet, un déploiement de militaires aux frontières de la Russie, l’ancien chef d’Etat soviétique Mikhaïl Gorbatchev a reproché à l’Alliance de compromettre la paix entre l’Est et l’Ouest.
«Toute la rhétorique employée à Varsovie [où se tenait le sommet de l’OTAN] trahit un désir de faire la guerre à la Russie. Ils [les Etats membres de l’Alliance] ne parlent que de défense, mais ils se préparent en fait pour des opérations offensives» a affirmé le dernier dirigeant de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, d’après l’agence de presse russe Interfax. «L’OTAN a entamé les préparatifs pour faire de la Guerre froide une guerre chaude» a-t-il déclaré sans ambages.
#OTAN et #Russie : «Regardez comment leur pays est proche de nos bases militaires» https://t.co/B5SvWAOzqthttps://t.co/kr4rHUjjPe
— RT France (@RTenfrancais) 9 juillet 2016
— RT France (@RTenfrancais) 9 juillet 2016
L’ex-chef d’Etat soviétique fait référence à la nouvelle progression de l’OTAN en Europe de l’Est, à la frontière russe, qu’a avalisée le sommet de l’Alliance atlantique à Varsovie des 8 et 9 juillet. Les Etats membres de l’organisation militaire ont en effet confirmé, ce week-end, le déploiement de quatre bataillons multinationaux de 1 000 hommes chacun en Pologne et dans les trois pays baltes (Estonie, Lituanie et Lettonie), ainsi que la mise en place d’un bouclier antimissile dans la région.
En janvier 2015, déjà, Mikhaïl Gorbatchev avait confié à l’agence Interfax ses craintes concernant la reconstitution d’un climat de Guerre froide entre l’Ouest et la Russie, capable de dégénérer en conflit armé : « Les Etats-Unis ont déjà provoqué une nouvelle Guerre froide avec nous, en essayant ouvertement d’implanter leur idée du triomphalisme», déclarait-il alors.
Tout en validant l’extension de l’OTAN à l’est, les dirigeants de l’Alliance affirment refuser la logique de Guerre froide
Pour le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, en revanche, la Russie et l’Alliance atlantique ne risquent pas de sombrer dans une guerre chaude, n’étant pas même encore dans un climat de Guerre froide. Lors du sommet à Varsovie, le chef de l’organisation militaire a précisé devant la presse : «Nous n’avons pas le partenariat stratégique que nous avons tenté de développer après la Guerre froide [avec la Russie], mais nous ne sommes pas non plus dans une situation de Guerre froide».
1 déploiement de 1000 soldats pour renforcer le flanc oriental de l’#OTAN face à la #Russie https://t.co/nb5IMaOU7y pic.twitter.com/3eno0OthCo
— RT France (@RTenfrancais) 8 juillet 2016
Moscou, pourtant, confie depuis longtemps à l’OTAN son regret de voir l’Alliance déployer des troupes ainsi qu’un système antimissile, perçus comme de véritables menaces, à ses portes. En juin 2015, notamment, le chef de l’administration du président Poutine Sergueï Ivanov avait reproché à l’OTAN de s’approcher, année après année, du territoire russe, malgré la promesse que l’organisation ne s’étendrait plus à l’est.
Source: RT le 9 juil. 2016
Otan : La France envisage d’envoyer une compagnie dans les pays baltes
Lors du sommet de l’Otan, à Newport, en septembre 2014, plusieurs mesures de « réassurance » ont été prises au bénéfice des pays baltes et de la Pologne, qui s’estiment menacés par la Russie, en raison des actions de cette dernière dans l’est de l’Ukraine. C’est ainsi qu’un Plan d’action pour la réactivité (Readiness Action Plan – RAP) a été adopté, que la Force de réaction rapide (Nato Response Force – NRF) a été renforcée et que le principe d’une Force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (Very High Readiness Joint Task Force – VJTF) a été arrêté.
Deux ans plus tard, à l’occasion du sommet de Varsovie, l’Otan a validé l’idée d’une présence avancée renforcée (Enhanced Forward Presence – eFP) dans les pays baltes et la Pologne. Il s’agit de déployer une force multinationale « tournante » composée de 4 bataillons « robustes » de 600 à 1.000 hommes chacun L’objectif de ce déploiement est de dissuader la Russie de toute action déstabilisatrice qui serait en deçà du seuil de déclenchement de la clause de défense collective (article 5 du Traité de l’Atlantique-Nord).
Ainsi, le 8 juillet, le Premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé que la British Army déploiera 500 soldats en Estonie et 150 autres en Pologne au titre de cette eFP. Après le Brexit, il s’agit pour Londres de s’affirmer « comme l’un des principaux moteurs » au sein de l’Alliance Atlantique. « Nous allons non seulement confirmer notre ferme soutien à l’Otan, nous allons le prouver en déployant des troupes au sol », a assuré un responsable gouvernemental. En outre, le Royaume-Uni assurera, en 2017, le commandement de la VJTF, qui devra être en mesure, le cas échéant, de déployer 5.000 hommes à très court préavis.
Outre la brigade blindée qu’ils entendent déployer par rotation dans plusieurs pays d’Europe de l’Est à partir de 2017, les États-Unis, par la voix du président Obama, ont annoncé l’envoi de 1.000 soldats en Pologne, toujours dans le cadre de l’eFP. Enfin, le Canada et l’Allemagne enverront chacun un bataillon respectivement en Lettonie et en Lituanie.
Et la France? Peu avant de quitter ses fonctions de directeur général adjoint des relations internationales et de la stratégie du ministère de la Défense (DGRIS), l’amiral Charles-Henri Leulier de La Faverie du Ché a expliqué la position française sur ce sujet aux députés de la commission de la Défense.
En premier lieu, Paris soutient ce déploiement de « forces limitées dans des pays particulièrement exposés, notamment les États baltes et la Pologne ».
« Nous avons contribué activement aux réflexions sur ce qu’est réellement le concept A2/AD (anti access/anti denial). En substance, il existe des dénis d’accès et des dénis de zone. Le déni d’accès revient à interdire l’accès à l’un des membres de l’Otan par une autre puissance. Le déni de zone relève du niveau tactique et revient à se faire interdire l’accès à une zone », a rappelé l’amiral du Ché. Aussi, comme « tous les moyens de défense aérienne modernes (…) peuvent aujourd’hui interdire un accès », les pays baltes, à cet égard, « Baltes présentent une position particulière et il est dès lors légitime d’y positionner un bataillon pour affirmer notre présence, marquer le territoire », a-t-il expliqué.
Toutefois, a fait valoir l’amiral du Ché, il « s’agit d’un sujet d’attention car nous devons nous assurer que cette présence reste à niveau raisonnable. » Un autre élément important est que cette force multinationale sera tournante, et non statique, car, sinon, un tel déploiement « constituerait presque une provocation vis-à-vis de la Russie », a-t-il dit. « C’est tout un équilibre subtil qu’il s’agit de mettre en place : de la fermeté, mais pas de provocation inutile », a-t-il résumé.
Cela étant, la France fait plus que soutenir cette initiative étant donné qu’elle envisage même, d’après l’amiral du Ché, d’y participer en mettant à disposition « l’équivalent d’une compagnie » dont le type reste à définir. « Nous travaillerons avec les Britanniques ou les Allemands, sans doute successivement avec les uns puis les autres », a-t-il précisé. C’est à dire que cette unité de l’armée de Terre pourrait être déployée soit en Lituanie, soit en Estonie.
Par ailleurs, l’amiral du Ché a insisté sur le fait que la France a « beaucoup travaillé » avec les États-Unis pour faire de l’Otan une organisation « à 360° », c’est à dire pas uniquement tournée vers l’Est. « Cela a conduit à redéployer sur le flanc sud – est de l’Europe mais également Méditerranée – un certain nombre de moyens qui étaient un peu artificiellement poussés à l’Est », a-t-il souligné.
« Or ce ‘flanc sud’ est un espace dans lequel l’Union européenne a vocation à intervenir en première ligne, notamment pour les affaires maritimes, et si l’Otan n’a pas à la remplacer, elle n’en a pas moins une place complémentaire à celle de l’Union. C’est une situation parfois difficile à expliquer, mais nous avançons en ce sens. D’où, par exemple, la coopération que nous essayons de mettre en œuvre entre l’opération européenne EUNAVFORMED Sophia et l’opération de l’Otan Active Endeavour », a expliqué le désormais ex-numéro 2 de la DGRIS.
Pour rappel, la France contribue aussi à la sécurité des pays baltes dans le cadre de la mission Baltic Air Policing. En septembre, 4 Mirage 2000-5 du groupe de chasse 1/2 Cigognes rejoindront la Baltique pour y assurer la police du ciel. En outre, la Marine nationale est également sollicitée étant donné qu’elle mettra ne frégate et un chasseur de mines à la disposition du volet naval de la VJTF.
Source: OPEX 360 le 09-07-2016