Immigration et terrorisme, nationalisme et laïcisme

migrants bateau

Dans la vie des sociétés comme dans les sciences un principe intangible s’applique, le principe de causalité : « Rien n’existe sans cause ». La propagande médiatique veut nous faire croire à une génération spontanée de terroristes prosélytes du salafisme jihadiste, ayant une haine injustifiée de l’Occident chrétien. Il existe pourtant une cause extraordinairement claire à ces événements et il est facile de le démontrer. Terrorisme et immigration font, en outre, partie d’un plan de destruction des Nations européennes.

Un peuple peut survivre à une guerre civile, mais il n’existe pas d’exemple, à l’exception du judaïsme, de civilisations ayant survécu à des bouleversements liés à des invasions militaires ou à des déplacements massifs de populations étrangères, comme ceux organisés actuellement en Europe. Il en est ainsi de Sumer ou de l’Égypte pharaonique, berceaux de l’écriture et des grands mécanismes de fonctionnement des sociétés et ceci jusqu’aux diverses sociétés amérindiennes. En Amérique du Nord, en l’an 1492, la population indienne est estimée à 10 millions, il n’en restera que 200.000 en 1890! Aujourd’hui, les palestiniens sont en lutte pour la survie de leur communauté de destin. A ces causes peut s’ajouter la décadence d’une société (comme pour l’Empire Romain par exemple). L’immigration, chance pour les pays européens, est une effroyable imposture, jamais vérifiée par l’Histoire.

La puissance économique des USA trouve son origine dans un puritanisme proche de l’Ancien Testament où un Dieu des armées conquérant s’accommodera fort bien de la pratique massive de l’esclavage et de la lente élimination des populations autochtones. Depuis la fin de la 2ème guerre mondiale ce pays a déclenché plus de 30 guerres, par bombardement ou invasion. Il est actuellement dirigé par les néoconservateurs. Leur idéologie est, entre autres, hostile aux États-nations européens, trop enracinés et réticents à une marchandisation souhaitée par l’hyper-classe mondialisée.

Je voudrais illustrer, en rappelant deux évènements peu médiatisés bien sûr, les conséquences de cette pensée néoconservatrice, idéologie perverse, impérialiste et dénuée de toute forme d’empathie. Ces exemples illustrent les dégâts provoqués dans le monde musulman et expliquent, une des causes du terrorisme.

1- Lors de l’émission de CBS-News aux USA, le 12 mai 1996, la présentatrice Leslie Stahl pose la question suivante à Madeleine Albright, alors ambassadrice des États-Unis au siège de l’ONU, sur la nécessité de l’embargo imposé à l’Irak : « … Est-ce que la vie d’un demi-million d’enfants était le prix pour chasser Saddam Hussein du pouvoir ?  » Ce à quoi Albright répond :  » C’est un choix difficile, mais le prix… Nous pensons que c’est le prix à payer. » Rappelons que l’article 54 du premier protocole additionnel de la Convention de Genève affirme qu’il est criminel d’affamer des populations en temps de guerre.
L’Irak est un pays qui a été détruit, près de 2 millions de personnes sont mortes par suite d’invasions, embargos, bombardements et leurs conséquences : guerres civiles ethniques et religieuses. Il n’y a pas de famille dans ce pays qui n’a pas perdu un proche ou un ami dans ces événements. Le New York Times, journal pourtant souvent complice de l’impérialisme US ou du sionisme, parlant par périphrase en évitant ainsi de donner un chiffre brut, annoncera 700.000 veuves de guerre en Irak. Une telle destruction, par terrorisme d’État, d’un pays laïque qui ne nous avait jamais causé aucun dommage, destruction rarement mentionnée dans les médias aux ordres, est un profond moteur de vengeance et ainsi une des causes de la montée du terrorisme en Europe.

2- En 2003, l’évangéliste Georges W. Bush veut convaincre Jacques Chirac et le chancelier allemand Gerhard Schroeder, de les rejoindre dans sa 2ème guerre du Golfe contre l’Irak, guerre voulue par les néoconservateurs. J. Chirac lui même rapportera qu’il a reçu à cette époque un coup de téléphone de G. Bush qui, lui parlant d’un livre obscur d’Ézéchiel dans l’A.T., disait que Gog et Magog étaient à l’œuvre au Proche Orient. Chirac et ses conseillers n’ayant guère de lumière dans cette histoire avaient, en urgence, dû contacter pour avis un théologien de l’Université de Lausanne. La croisade évangélique entreprise par les deux présidents Bush contre l’Irak est une des causes au terrorisme actuel. On pourrait rajouter à cela d’innombrables mensonges, docilement répétés en boucle par les médias, sans objection ni critique des gouvernements européens : armes inexistantes de destruction massive, intox des bébés koweïtiens sortis des couveuses en 1991, fausses armes chimiques brandies à la tribune de l’ONU par le secrétaire d’État US Colin Powell en 2003 etc..

G. Bush n’a pas été élu par hasard, les différentes guerres menées par les gouvernements US en Afghanistan, Irak, Libye etc. avec la complicité de Blair, Sarkozy/BHL ou Hollande sont des causes majeures de la montée en puissance d’un djihadisme salafiste, déjà conquérant par nature. Nous en voyons aujourd’hui les conséquences dans les attentats terroristes en Europe. C’est par la volonté du gouvernement russe actuel et le soutien iranien que la Syrie nationaliste de Bachar Al Assad ne connaîtra pas, peut-être, la même destruction.

Ce n’est pas non plus par hasard que les peuples de ces pays détruits se mettent en marche pour envahir l’Europe. Cette invasion massive est soutenue financièrement par les gouvernements US, l’Arabie Saoudite et le Qatar. La grande presse américaine est d’ailleurs unanimement favorable, dans ses articles, à l’arrivée de ces populations ethniquement, culturellement et religieusement différentes, mais seulement en Europe bien sûr !
Ces pays détruits, multiculturels, multiethniques et présentant des clivages religieux importants étaient de création trop récente pour avoir eu le temps, comme nos pays européens, de se constituer en États-Nations. Seul le nationalisme pouvait à terme assurer leur stabilité comme avaient pu le faire les différentes monarchies européennes. C’est pour cela qu’il fallait se débarrasser des régimes irakiens, libyens et syriens, nationalistes et relativement stables.

Où intervient le laïcisme brandi constamment comme un étendard dans tout cela ? Pour le comprendre il faut d’abord se rappeler que l’Islam est un système global de gouvernement qui ne distingue pas la sphère politique de la sphère religieuse. Nous avons eu aussi nos guerres de religion en Europe et Henri IV, dans l’Édit de Nantes, avait pris soin dans les deux premiers articles de préciser :

(1) Premièrement, que la mémoire de toutes choses passées d’une part et d’autre….demeurera éteinte et assoupie, comme de chose non advenue.

(2) Défendons à tous nos sujets, de quelque état et qualité qu’ils soient, d’en renouveler la mémoire, s’attaquer, ressentir, injurier, ni provoquer l’un l’autre par reproche de ce qui s’est passé, pour quelque cause et prétexte que ce soit…

Cet Édit assurera une relative paix religieuse pendant le 17ème siècle.

C’est exactement l’inverse que font nos gouvernement vis à vis de l’Islam actuellement en Europe : «… renouvellement de la mémoire, s’attaquer, ressentir, injurier, provoquer l’un l’autre par reproche de ce qui s’est passé… », on peut y rajouter les innombrables intox médiatiques, techniques inconnues à l’époque d’Henri IV. Tout cela en oubliant de parler et ainsi de reconnaître une cause dirimante : le chaos volontairement crée dans les pays musulmans. Certains pourront voir dans la volonté diabolique de favoriser dans ces circonstances l’immigration, une volonté satanique.

Il est ainsi regrettable qu’une presse particulièrement servile oublie, hormis quelques rares journaux comme Rivarol, de rappeler certaines causes des événements se contentant de ne parler que des conséquences.

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