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L’OTAN joue aux gros bras

Opération Anaconda en cours en Europe de l’Est

 

Dans l’escalade des tensions entre les USA et la Russie on voit apparaître une résurrection de la guerre froide qui devient une véritable « paix chaude » dans certaines régions comme l’Ukraine et la Syrie où les USA ont lancé des guerres de préemption par procuration.
Depuis la crise ukrainienne et la réactions défensives des populations de Crimée qui est retournée par référendum en Russie et du Donbass qui a pris l’indépendance par les armes on assiste à un réarmement rapide de l’OTAN qui a multiplié des exercices et manœuvres d’intimidation sous les remparts de la Fédération de Russie et développant un discours de plus en plus agressif contre Moscou.

Derniers en date les exercices Anaconda se déroulent en ce moment en Pologne et dans les pays baltes. Manœuvres militaires autant qu’opération de propagande, elles se veulent importantes (31 000 hommes) et sous couvert d’exercices militaires classiques réalisent en fait une mise place logistique et une répétition d’un mouvement offensif en direction de la Russie. Drôle de façon de concevoir un « défense face à une agression russe »;

Un exemple parmi tant d’autres pour illustrer cette stratégie agressive : la construction d’un pont militaire sur la Vistule pour permettre le passage de troupes devant « défendre » les pays baltes…

Comme lors des exercices en Ukraine, l’OTAN sous commandement américain installe ses startings bloks pour la prochaine guerre…

La seul chose qui ne soit pas hypocrite dans cette gesticulation est le nom donné à ces manœuvres : « Anaconda ». elles s’inscrivent effectivement dans une volonté de constriction de la Russie correspondant à la stratégie du « contaitment » de l’Empire du milieu…

Mais face à ces contorsion des convois bariolés des troupiers de Washngton, la Russie a décidé de rester sereine et souriante

 Erwan Castel, volontaire en Novorossiya

L’OTAN lance l’exercice militaire le plus grand depuis 1989, Moscou récuse toute volonté belliqueuse

Intitulé Anaconda 2016, cet exercice militaire qui doit durer dix jours va impliquer près de 31 000 militaires et des milliers de véhicules à travers 24 pays. Il a été lancé ce lundi 6 juin en Pologne, à Varsovie.

L’Organisation du traité de l’Atlantique nord cherche de nouveau à faire une démonstration de force face à la Russie. Les pays partenaires ont salué cette initiative bien que les experts sécuritaires avertissent que toute mésaventure pourrait déclencher une réaction offensive de Moscou. Un attaché de défense au sein d’une ambassade européenne de Varsovie a déclaré que le «scénario catastrophe» de l’exercice, nommé Anaconda 2016, serait «un accident, une erreur de calcul que les Russes interprètent, ou choisissent d’interpréter, comme une action offensive», rapporte le Guardian.

Moscou a catégoriquement rejeté l’existence d’un projet d’agression russe contre l’alliance et a déclaré que le bloc atlantiste tombait dans l’hystérie anti-russe pour justifier l’augmentation des dépenses de défense en Europe. «Je suis convaincu que tout homme politique sérieux et honnête est bien conscient que la Russie n’essaiera jamais d’envahir un pays membre de l’OTAN. Nous n’avons pas de tels projets», a réagi le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov. Il a affirmé qu ‘«il n’y a pas de menaces dans cette partie du monde, qui justifierait [que l’OTAN] se développe».

Dans l’intervalle, a déclaré le chef de la diplomatie russe, la décision de l’OTAN de transférer son infrastructure militaire au plus près des frontières de la Russie et d’accepter de nouveaux membres serait vu de façon négative à Moscou. «Dans ce cas, le droit souverain de la Russie d’assurer sa sécurité entrera en vigueur, [faisant usage] de méthodes adéquates pour [répondre aux] défis d’aujourd’hui».

Près de 14 000 soldats américains, 12 000 polonais

 Le ministre des Affaires étrangères polonais et le secrétaire général de l'Otan se serrent la main

La Pologne se dote d’unités de défense civile pour faire «face à la Russie»

L’exercice, que les responsables américains et polonais ont officiellement lancé lundi 6 juin près de Varsovie, est présenté comme un test de la coopération entre les commandements et les troupes alliées en réponse aux menaces militaires, chimiques et cybernétiques. Il représente le plus grand mouvement de troupes alliées étrangères en Pologne en temps de paix. Pour la première fois depuis l’invasion nazie du pays, occupé ensuite par les Soviétiques, les chars allemands vont traverser le pays d’ouest en est.

Géré par le général polonais Marek Tomaszycki, l’exercice comprend 14 000 soldats américains, 12 000 soldats polonais, et 800 de Grande-Bretagne et d’autres en provenance de pays non membres de l’OTAN. Les opérations multinationales médiatisées jusqu’à présent comprennent un parachutage impliquant 2 000 parachutistes sur la ville polonaise de Torun ce mardi 7 juin, au nord du pays, la construction d’un pont permettant le transport de 300 véhicules sur la rivière Vistule et une nuit «agression» impliquant 35 hélicoptères.

Des paramilitaires polonais participent à l’opération

Anaconda 2016 est le prélude à un sommet de l’OTAN à Varsovie les 8 et 9 juillet prochain, où les membres de l’organisation devraient se mettre d’accord sur le positionnement d’un nombre important de troupes et de matériel en Pologne et dans les Etats baltes.

L’Estonie accueille les troupes de l’OTAN près de la frontière russe

L’exercice intervient à un moment sensible pour les militaires de Pologne, après la mise à la retraite forcée d’au moins cinq hauts généraux depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement conservateur, à qui l’on reproche de s’être engagés dans l’armée au moment de l’époque soviétique. A tel point que les forces armées polonaises se sont récemment trouvées incapables de fournir un général pour le centre de commandement multinational de l’OTAN à Szczecin.

Selon des sources sécuritaires polonaises, le moral serait au plus bas chez les militaires depuis la nomination de Antoni Macierewicz en tant que ministre de la défense, rapporte le Guardian. Les soldats professionnels sont particulièrement préoccupés par un manque de clarté entourant la création et le rôle d’une armée territoriale de 17 brigades, formés à partir des 35 000 membres des clubs de tir de Pologne et des groupes paramilitaires, dont certains, seraient liés à des mouvements hooligans racistes. Deux de ces brigades de volontaires vont aider l’armée professionnelle polonaise pendant l’opération Anaconda.

Source: RT

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